Voilà un nouveau fait divers qui risque bien de diviser les français une fois de plus.
Les grands medias l’ont bien compris, et s’en donnent à coeur joie.
Cela permet de faire oublier aux français les vrais problèmes: la faillite de l’état, le chômage de masse, la dette qui explose…
Diviser pour mieux Régner
Cette affaire illustre parfaitement la stratégie des medias, pour le plus grand bonheur du gouvernement:
Ce qui devrait être mis en avant, c’est la faillite de la justice et de l’état, incapables de protéger ses citoyens, incapables de mettre les petits voyous en prison, et de les aider à construire une vie avec un avenir plus radieux que celui de petits larcins.
Au lieu de ça, les medias obligent les français à choisir leur camp:
celui du bijoutier, ou celui de ceux qui refusent la loi du talion (oeil pour oeil, dent pour dent), qui comme disait Gandhi, finira par rendre le monde aveugle.
En exacerbant l’émotionnel et la prise de position, les medias arrivent à faire oublier aux français l’essentiel, à savoir que la justice française ne fonctionne plus, grâce notamment aux lois Dati et Taubira.
Le lion et la gazelle
Se positionner pour ou contre le soutien au bijoutier, c’est comme vouloir se positionner pour ou contre le lion lorsque celui ci tue la gazelle.
Si on se place du point de vue du lion, il est naturel et indispensable pour sa survie de chasser.
Si on se place du point de la gazelle, le lion est un meurtrier.
Qui a tort, qui a raison?
Il est impossible de trancher de manière objective, car les 2 points de vue s’opposent et ne sauraient être en accord.
Le point de vue du bijoutier
Du point de vue du bijoutier, se faire braquer x fois, menacer par un fusil à pompe et dévaliser par des petits malfrats est forcément devenu insupportable.
Si on ne peut valider sa réaction émotionnelle, on peut imaginer que tout individu normal, dans pareil situation, finisse par péter les plombs, ou plutôt envoyer des plombs à ceux qui lui pourrissent la vie.
Ceux qui en appellent aux grands principes de la loi, qui doit être rendue par la société et non l’individu, sont confortablement installés derrière leur ordinateur, et ne subissent sans doute pas x braquages par an et la destruction du fruit de leur travail.
Le point de vue de la famille de la victime
On ne connait pas vraiment l’histoire de ce gamin de 18 ans, multirécidiviste.
Sans doute un gamin éjecté du système scolaire, sans autre avenir que celui de faire de petits larcins, l’attrait de l’argent facile.
Plus victime du système financier, du chômage, du manque de perspectives que criminel méritant de se faire tirer par un commerçant en colère.
Il a cédé à la facilité du banditisme, sans doute plus excitant pour un gamin que d’aller bosser comme un esclave au macdo.
Il en aura payé le prix lourd.
Les vrais coupables
Ce sont toujours les mêmes:
Les gouvernements, qui préfèrent payer les intérêts de la dette et aller faire la guerre en Lybie, au Mali ou en Syrie, plutôt que:
- donner des moyens à la justice et à la police de faire leur travail
- donner une véritable éducation, des savoir faire et un avenir aux jeunes issus de milieux défavorisés
- sécuriser les citoyens honnêtes, qui travaillent
Lorsqu’il s’agit de gazer les manifestants de la manif pour tous, il y a des moyens policiers mis en oeuvre.
Mais lorsqu’il s’agit de protéger les commerçants, et empêcher les petits malfrats de nuire (aux autres et à eux même), il n’y a plus personne.
Combat de Coqs
Dans cette affaire, ce qui doit être mis en avant encore une fois c’est la défaillance de l’état, de la justice et de la police.
Mr Hollande, Mme Taubira et Mr Valls, plutôt que de vouloir aller bombarder le peuple syrien, occupez vous du peuple français.
Quant aux français, j’aimerais qu’ils ne succombent pas au piège tendu par les medias, qui les forcent à prendre parti pour l’un des 2 camps.
Dans un combat de coqs, les 2 coqs sont les victimes, le coupable est bien l’organisateur du combat!
Dans cette affaire, les victimes et les français devraient s’unir contre les manipulateurs et les vrais responsables, plutôt que de se combattre entre eux…
